Dennis

Dennis fut un de mes amants. Il venait de s’endormir quand j’ai eu envie de le peindre.

Les bleus profonds se mêlent à des tonalités ardentes pour évoquer la dualité de la tranquillité et de l’agitation, ce moment d’après quand le corps se relâche, satisfait. Le corps est peint comme un paysage. Le regard est invité à se perdre dans cette nature qui révèle l’intensité et l’ardence du désir. Le geste est vif. Les couches de couleurs se superposent pour créer les volumes et une profondeur dans laquelle l’abstraction pointe. La toile de coton brut apparaît ça et là.